sábado, 16 de septiembre de 2017

Septiembre

Salut les copains! Gilbert Bécaud con el compadre Neil Diamond.
C'est en Septembre

Olivos de brazos caídos. 
Uvas de nariz colorada. 
Arena que se enfría bajo un sol blanquecino. 
Vecinos de playa que vuelven a sus verdaderas ocupaciones. 
Muñecos de pesebre que se preparan para la Navidad. 
Es en septiembre cuando se revelan los veleros, 
cuando la playa tiembla a la sombra de un otoño descolorido. 
Es en septiembre cuando se vive de verdad. 
En mi terruño, en verano, todo vale: 
las vans, las carpas, el sol a pleno, 
los espejismos, la farsa, 
las tangas muy pequeñas y los shorts muy grandes, 
las holandesas y sus sombreritos con forma de melón. 
Es en septiembre cuando el verano 
vuelve a ponerse los zapatos y la playa 
parece un vientre inmaculado. 
Sólo en septiembre mi tierra puede respirar. 
Tierra de mis primeros años, 
donde mi padre está enterrado 
y donde un gran sol generoso entibiaba mi escuela. 
En mayo me marcho yo también 
y te dejo con los extranjeros, 
para ir a hacer de extranjero, yo también, bajo otros cielos. 
Pero en septiembre, cuando regreso 
al lugar en que he nacido, 
cuando mi playa me reconoce y me abraza como una novia, 
es entonces cuando soy feliz a pleno. 
Es en septiembre, cuando vuelvo a quedarme 
dormido bajo el olivo. 

(versión muy libre en español de Daniel Aráoz Tapia) 



C'est en Septembre 

Les oliviers baissent les bras Les raisins rougissent du nez Et le sable est devenu froid Oh blanc soleil Maitres baigneurs et saisonniers Retournent à leurs vrais métiers Et les santons seront sculptés Avant Noël C'est en septembre Quand les voiliers sont dévoilés Et que la plage, tremblent sous l'ombre D'un automne débronzé C'est en septembre Que l'on peut vivre pour de vrai En été mon pays à moi En été c'est n'importe quoi Les caravanes le camping-gaz Au grand soleil La grande foire aux illusions Les slips trop courts, les shorts trop longs Les hollandaises et leurs melons De cavaillon C'est en septembre Quand l'été remet ses souliers Et que la plage est comme un ventre Que personne n'a touché C'est en septembre Que mon pays peut respirer Pays de mes jeunes années Là où mon père est enterré Mon école était chauffée Au grand soleil Au mois de mai, moi je m'en vais Et je te laisse aux étrangers Pour aller faire l'étranger moi-même Sous d'autres ciels Mais en septembre Quand je reviens où je suis né Et que ma plage me reconnaît Ouvre des bras de fiancée C'est en septembre Que je me fais la bonne année C'est en septembre Que je m'endors sous l'olivier


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